Bienvenue à RIBEMONT SUR ANCRE
- Population : 609 habitants
- Altitude : Min. 32 m – Max. 115 m
- Superficie : 9,23 km2
- Densité : 66 hab./km2
RIBEMONT SUR ANCRE se situe dans la région Picardie, dans le département de la Somme dans la communauté de commune du Val de Somme à environ 27 km d’Amiens.
La commune dispose :
- d’une école maternelle (regroupement avec communes voisines : Heilly, Méricourt-l’Abbé et Bresle) avec une cantine scolaire (150 repas par jour + 50 petits déjeuners) ;
- d’un accueil périscolaire et centre de loisirs ;
- d’un lycée agricole ;
- d’un bureau de poste ;
- d’un foyer rural: établissement de prestation et de location ;
- d’une bibliothèque ;
- d’un camping ;
- de professionnels de santé de proximité : médecin, pharmacien, infirmière ;
- d’un café–tabac.
Décrochant du plateau entre Amiens et Albert pour plonger vers Heilly, la petite route encaissée sinue entre prairies et champs, épouse la rondeur des collines et dégringole vers l’Ancre, rivière frémissante qui dessine une vallée fraîche et ombragée.
Le village verdoyant aligne ses maisonnettes basses au pied de ce qui fut un important château. La course à flanc de coteau d’une muraille d’enceinte croulant sous les frondaisons atteste l’étendue de la propriété. De longs murs en briques roses, ornés de curieux dessins de pierres, abritent encore quelques bâtiments de l’ancienne ferme seigneuriale, une vaste orangerie et d’immenses écuries voûtées en briques aménagées dans la colline.
Devant son imposante résidence édifiée au 18e siècle, Charles-Louis de Gouffier avait fait réaliser la réplique du plan d’eau du château de Versailles! De la vaste place ombragée de tilleuls, la perspective demeure mais ne donne aujourd’hui que sur un camping installé en bordure du marais.
Les magnifiques étangs d’Heilly offrent un intéressant parcours jalonné de panneaux explicatifs sur la faune et la flore.
Les vestiges archéologiques de Ribemont apportent une documentation irremplaçable dans le domaine de la guerre chez les Gaulois. Plus précisément ils permettent une meilleure connaissance des rites surprenants qu’ils accomplissaient pour remercier les dieux de leur victoire et traiter les corps des morts sur le champ de bataille. A la période romaine c’est l’architecture du temple et de son cadre monumental qui se révèle de façon exceptionnelle. Ces résultats n’ont pu être acquis qu’au prix de recherches longues et intenses, 40 ans de travaux sur le terrain.
Les vestiges vus d’avion par Roger Agache avaient été en un premier temps interprétés comme ceux de la plus grande villa gallo-romaine (établissement agricole) rencontrée en Picardie. Des fouilles engagées dès 1966 par Alain Ferdière avec les étudiants de la Sorbonne établirent rapidement qu’il s’agit en fait d’un ensemble monumental, un temple avec ses annexes.